On aurait pas pu rêver mieux que de passer notre premier week-end post confinement dans un lieu tel que le Pré Oudot. Un hasard finalement, car le rdv a été pris bien avant, mais c’est finalement très bien tombé comme cela. Par conséquent les conditions de notre séjour ont été un peu modifiées, prenez les en compte pour ne pas être surpris 😉 Le Pré Oudot nous a été recommandé de nombreuses fois (coucou Patricia !), et après 7 ans de blog, il était vraiment temps que l’on vienne découvrir l’univers de Laurence et Emile Pequignet ! C’est parti pour un week-end dans le Haut-Doubs !
Le Haut-Doubs finalement, on ne connait pas encore très bien. Avant d’arriver à la maison d’hôte, nous avons pris le temps de pousser la route jusque Pontarlier, en passant notamment par le défilé d’entreroche, une route fantastique qui serpente dans les gorges du Doubs, paradis des motards et des amoureux de la nature !
On prend ensuite la route du Pré Oudot (la maison d’hôte a pris le nom du lieu-dit), bien indiquée sur le GPS et soutenus par des petits panneaux, rassurant car là, on est vraiment en pleine campagne ! On grimpe à travers de grands champs de chevaux, on sent déjà qu’on s’éloigne de tout et qu’on va passer un week-end au calme ! On arrive et on se gare à côté des écuries où des chevaux de propriétaires sont ici en pension (les veinards).
On prend ensuite la direction du manège pour découvrir notre chambre, que dis-je, notre suite ! 2 suites et une chambre sont pour le moment aménagées au dessus de ce grand manège, une nouvelle est en cours. Une disposition insolite qui permet, depuis quelques couloirs, escaliers ou même certaines pièces d’avoir une vue sur le travail des cavaliers dans le manège. Même sans être fan de chevaux, je suis sûre que ce petit plus insolite saurait séduire 🙂 Moi perso, je pourrais passer des heures à admirer les cavaliers !
Pour ce reportage nous avons eu la chance de séjourner dans la suite Albert. Pour ma part, l’effet « waou » a frappé dès l’ouverture de la porte. Cela n’arrive pas tout le temps mais à la découverte de cet espace de vie de 37m2, j’avoue avoir été scotchée… La chaleur du bois, la précision de la déco, la grandeur de la pièce et surtout, cette lumière incroyable avec tout cet espace vitré donnant sur la nature m’a séduite en 2 secondes. Et s’il est parfois compliqué de rendre justice a ce genre de lieux magnifiques en photo, je dois avouer que celles d’Etienne sont de superbes témoins de l’émotion qu’on a pu vivre en découvrant cette suite.
La chambre est toute aussi grande et confortable (il est pourtant désormais difficile de nous surprendre maintenant que nous avons une immense chambre à la maison xD), avec un lit simple, un grand lit double, un espace bureau, un WC séparé et une salle de bain avec une très jolie douche en pièce et… baignoire d’angle <3
Je vous glisse ici quelques autre photos prises dans les autres chambres, que vous puissiez voir un peu l’univers des lieux, ainsi qu’un aperçu de l’espace bien-être, lui aussi aménagé au dessus du manège. On y trouve un très joli sauna en bois et un espace massage, qui bénéficient eux aussi d’une vue sur la nature environnante. En dessous une salle de sport est à disposition.
Covid-19 oblige, nous n’avons pas pu prendre le repas avec Laurence et Emile dans leur maison, autour de la grande table où ils reçoivent normalement leurs convives (nous espérons que vous aurez cette chance !). Notre repas à été livré dans notre suite et nous avons pu le réchauffer et le mettre en place grâce à la cuisine toute équipée. (J’ai essayé de présenter ça bien pour rendre justice à la délicieuse cuisine de Laurence). Au menu, velouté de courgette, blanquette de veau, fromage du Doubs (of course !) et tarte rhubarbe. On aurait littéralement pu saucer les casseroles tant c’était bon… Laurence est une très bonne cuisinière et propose des plats simples et savoureux avec des produits majoritairement locaux et bio. Le repas est proposé à 28€ par personne et je vous le conseille grandement, il serait vraiment dommage de repartir de cet endroit paradisiaque le soir pour trouver un restau et passer à côté d’un joli moment d’échanges avec eux ! (gardez les bonnes adresses pour le midi ou d’autres soirs si vous restez plusieurs jours !)
Un petit mot sur Albert, le nom de notre suite ! Albert Pasche était l’ancien propriétaire du Pré Oudot, sculpteur, il y avait notamment installé son atelier. Avec sa femme Jeanne, ils étaient très attachés à cet endroit. Vous connaissez peut être son nom car plusieurs de ses sculptures sont visibles à Besançon ( le Poilu sur le monument de la gare Viotte notamment). Vous ne serez donc pas étonnés de trouver leur dernière demeure, un mausolée sculpté par lui-même avec un christ en bois, à quelques pas de la maison d’hôte. Émouvant !
Il y aurait temps a dire sur lui, tout comme la famille Pequignet ! Ce nom vous dit quelque chose ? En effet Emile Pequignet a fondé son entreprise d’horlogerie dans les années 70 à Morteau. Un homme visionnaire et passionné dont j’ai hâte de lire le livre qui lui est consacré. Une figure de notre belle région !
Le petit déjeuner nous a aussi été livré en chambre et nous avons été plus que ravis de profiter de la belle lumière du matin dans la salle à manger. Comme d’habitude pour ce genre de découverte, il nous a été vraiment difficile de quitter les lieux tant nous y avons été bien pendant le week-end ! Notre envie prochaine ? Y retourner avec des amis ou de la famille pour qu’ils découvrent à leur tour !
Durant notre séjour nous avons été contactés par Alicia, une lectrice qui a eu la gentillesse de nous proposer de visiter la fruitière des Majors à Villers le Lac. Impossible de repartir sans quelques victuailles, dont un comté fruité dé-li-cieux et un filet mignon fumé à se damner. Un regret : ne pas en avoir ramené pluuuuus !
Un grand merci encore à la Famille Pequignet et Alicia pour ce superbe week-end dans le Pays Horloger, bien que le contexte n’était pas idéal. Nous reviendrons volontiers pour en découvrir plus ! (Pour vos idées sorties pendant le séjour, consultez le Site de l’Office de Tourisme ! )
Photos par Etienne Kopp - Non libres de droit
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