On a testé…. la danse africaine ! – Association Sorisaya Belfort

Enfin !

Enfin l’article arrive… plus de 4 mois après avoir fait ce test ; mais il n’y avait guère d’intérêt de vous en parler alors que la saison de danse allait se terminer, autant le faire alors qu’elle reprend.

Mais enfin surtout, on a trouvé de la danse africaine par chez nous. Je crois que dès le début du blog, j’avais parlé à Lucie que je voulais en faire. J’avais déjà fait un stage il y a quelques années en Auvergne et j’avais a-do-ré ! Lorsqu’on a su que l’association Sorisaya donnait des cours à la maison de quartier Jean Jaurès à Belfort, ni une ni deux, on a pris notre courage à deux mains (et deux lectrices) et on y est allées !

S’il faut être honnête, une fois arrivée dans la salle, on s’est demandé ce qu’on faisait là!! On pouvait voir que les autres filles étaient à l’aise, semblaient déjà être en totale harmonie avec la musique qui commence à sortir des tambours….Je crois qu’on se trouvait déjà ridicules à ce moment là.

tu les vois nos têtes déconfites ? ahahah

A peine arrivées aussi que les musiciens s’activent sur les tambours et nous voilà dans l’action. Pas le temps de dire ouf que l’échauffement a déjà commencé. Papus, notre prof de danse d’un soir, nous fait travailler tous nos muscles, toutes nos articulations. Un échauffement plus que complet. Toutes en rond, nous pouvons facilement observer que plusieurs niveaux sont réunis mais qu’aucun regard jugeant n’est présent. Notre inquiétude d’être un brin ridicules commence à disparaître. Et mine de rien, qu’on le veuille ou non, on commence aussi à bouger nos fesses au rythme de la musique qui est plus qu’entraînante.

Place ensuite à la dite-séance de danse. En lignes, 4/5 danseuses par ligne et c’est parti. Bien sur, nous restons cachées au fond, histoire de personne ne voit qu’on y arrive pas !!

Vu que c’est la fin de l’année, ce sont les répétitions du gala. Il faut avouer que ce ne fut pas simple dès le début, nous voyons de grands gestes, des tours, des petits pas sautés etc etc… Le tout sur un rythme musical assez rapide et saccadé. On se jette à l’eau et on essaye de suivre tout ce petit monde qui est à bien à l’aise. C’est pas facile, mais on continue. Et on prend du plaisir ! On rigole pas mal aussi (normal on est tout au fond !)

Mais on rigole moins quand on doit avancer d’une ligne….Ce qui veut dire qu’on va se retrouver tout devant au bout d’un moment… Grand, grand moment de solitude !!! Mais hormis la danse en elle même, je retrouve enfin ce qui m’avait plu il y a quelques années : la bienveillance. Personne ne nous a jugé, s’est moqué. Au contraire, on s’est toujours senties entrainées au même titre que les autres danseuses, on nous a encouragées, donné quelques conseils et on a encore pris plus de plaisir.

On se sent porté par un groupe, c’est un peu le pouvoir de la danse africaine et même de la danse tout court. On oublie tout, on bouge, on danse, on remue ses fesses au son des tambours.

1h30 plus tard, on a encore le sourire. On a pris une bonne dose de positive attitude et on est un peu fières de nous. Tout notre corps nous rappelle qu’on a vraiment fait du sport car ça bouge mais surtout on l’a fait en s’amusant.

Tout en galérant à coordonner mes pieds et mes mains (éternel problème) j’ai pu admirer les danseuses de l’association, celles qui font cela depuis quelques années. C’est juste magnifique de ne les voir faire plus qu’une avec la musique. Et tout le long, que ce soit Papus ou les danseuses, tout le monde a le sourire aux lèvres. Et qu’est ce que ça fait du bien !!

Voici les réactions de nos testeuses/danseuses d’un jour :

  • Claire : Très bonne ambiance, j’ai beaucoup aimé le côté « live » de la musique. Prof souriant, patient, pédagogue. Très bon moyen de se défouler, muscler, améliorer son cardio en passant un bon moment! Typiquement le genre de sport qui te vide la tête et te fais du bien au corps et au moral. Ca l’a fait sans problème dans les 1ères semaines de grossesse mais je déconseille à partir du 2ème trimestre ^^
  • Clémentine : très bonne découverte, c’est une activité très complète au niveau sportif. Par contre, le prof avait mis la barre très haute et c’était un peu difficile à suivre pour une première. A refaire sans hésitation !
  • Lucie : A la fin de l’échauffement je n’en pouvait déjà plus ! Malgré ma pratique de la danse pendant des dizaines d’années, j’ai aujourd’hui la condition sportive d’une huître et la danse africaine c’est sacrément physique ! Une fois qu’on a compris les pas, c’est top de pouvoir se lâcher, et d’autant plus facile de ne penser à rien quand la musique est jouée en live, j’adore  !

L’association Sorisaya propose des cours le mercredi de 18h à 19h30 à la maison de quartier Jean Jaurès mais aussi à la Chapelle sous Rougemont, Thann et Wittenheim en Alsace. Plusieurs animations et stages sont proposés tout au long de l’année. Suivez leur page FB pour aller les voir et pourquoi pas les rejoindre (ça trotte toujours dans un coin de ma tête d’y aller…)

J’ai trouvé que c’était un excellent moyen d’allier « sport » et « vidage de tête » !! On bouge, on oublie tout et ça peut être un chouette moment à partager avec une ado par exemple 😉

 

(photos by Etienne Kopp)

 

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