La Basilique Notre Dame de Thierenbach – Jungholtz

Il y a peut être quelque chose dont on a peu parlé lors d’idées sorties, ce sont les lieux de culte, de pèlerinage. Pourquoi ? Je crois qu’il n’y a pas de réponses mais une chose de sûr, c’est qu’aujourd’hui, je vous emmène en Alsace pour vous donner envie de découvrir la basilique Notre Dame de Thierenbach.

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Un peu d’histoire ?

Je n’aurais aucun mérite sur cette partie de l’article. Afin que toutes les informations soient exactes et pas erronées lors de l’écriture, voici les explications historiques tirées du site.

« La tradition rapporte qu’en 1125 un jeune homme de Soultz, soit de la famille du landgrave de Hassemberg, soit celle des nobles de Waldner de Freundstein, était atteint d’une maladie incurable. Il avait fait le vœu qu’en cas de guérison il donnerait tous ses biens à la Vierge. Il fut transporté à Thierenbach et son vœu fut exaucé. Il fit don de ses biens dans le but de fonder un couvent pour desservir ce lieu de culte. Il se rendit en pèlerinage à l’abbaye de Cluny où il se fit moine. Il arriva à convaincre le père Abbé, Pierre le Vénérable, de s’arrêter à Thierenbach au cours d’une visite pastorale dans la région. Celui-ci fut saisi par le charme du site et le rayonnement du pèlerinage de sorte qu’il décida d’y implanter un prieuré. […] La Révolution française de 1789 allait porter le coup fatal au prieuré. Le prieuré est supprimé et mis en vente comme bien national en 1791. En 1792 la ville de Soultz achète bâtiments et église de sorte que même durant la période de la Terreur on se rendait au pèlerinage desservi clandestinement par des prêtres de Soultz. […] Durant la guerre de 1914-18 le front passe à proximité du Vieil Armand et du Sudel : les Allemands ont placé à Thierenbach des batteries que l’artillerie française bombarde en décembre 1915, en janvier 1916 et en mars 1918.  En 1936 le pape Pie XI éleva le sanctuaire de Thierenbach au rang de basilique mineure. Durant la guerre de 1939-45, malgré la proximité du front, Thierenbach fut épargné. En 1946 fut édifiée la chapelle des confessions et à partir de 1950 la nouvelle galerie des pèlerins de style néo-roman rappellera le cloître monacal d’antan. »

Voilà, vous pouvez refermer vos stylos et vos cahiers, je vous ferais une interro plus tard 😉

On passe à la visite ?

J’ai découvert la basilique un peu par hasard. Je voyais régulièrement les panneaux l’indiquant lorsque je prenais la route de Guebwiller. Alors que j’étais dans les alentours, n’ayant pas pu faire une activité comme prévue et que j’avais quelques heures à attendre, j’ai décidé d’aller enfin la voir cette fameuse basilique.

Et là, j’ai pris une claque ! une vraie ! Il faisait un superbe temps ce qui a ajouté un ptit truc en plus à la magie du lieu. Je dois avouer aussi que plus j’avance dans l’âge (non, je ne vous dirais pas mon grand âge !), plus j’aime aller visiter ce style d’endroits, ces lieux où le temps s’arrête, où les gens se rassemblent et où il y a quelque de bon et de positif qui en ressort.

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Nichée en haut du village de Jungholtz, la basilique domine tout. Elle impose par son architecture baroque un endroit vraiment solennel.

Il faut savoir que la basilique est un haut lieu de pèlerinage et qu’elle compte environ 300 000 pèlerins chaque année !! Impressionnant non ?

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J’ai eu de la chance lors de ma visite. En effet, dans une des petites salles adjacentes se déroulait une messe. En huis clos, seuls les habitués pouvaient y aller. Et c’était beau. Des chants, des psaumes…on pouvait assister à cette messe de loin, donnant une atmosphère toute particulière à ma visite, la rendant totalement hors du temps.

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La basilique est assez sobre lorsqu’on entre, beaucoup de blanc mais aussi de belles dorures. Une harmonie qui donne un très joli rendu.

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Elle est extrêmement bien conservée, ce qui la rend encore plus solennelle.

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Des concerts sont régulièrement organisés dans l’enceinte de la basilique.

Et même à l’extérieur, son charme et sa quiétude continuent d’opérer.

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Si vous allez vous promener vers Guebwiller ou dans le pays du Florival, je ne peux que vous conseillez d’aller vous y arrêter. Vous ne le regretterez pas ! Les visites sont libres.

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Signature cecile 2

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2 commentaires

  1. J’aime beaucoup aller visiter les lieux de cultes. Même sans être croyante, je trouve qu’il s’en dégage une atmosphère reposante. Et souvent l’architecture est très jolie!

    1. tout à fait !! les croyances mises de côté, juste pour apprécier le lieu, le moment et tout ce qui en dégage!

Etienne kopp Théatre de marionnette de belfort l'esprit comtois ma scène national le moloco la poudrière