Voila, encore une édition du Festival GéNéRiQ qui s’achève ! A chaque fois on à hâte, puis on en ressort crevée, puis on à re-hâte : ils devraient organiser ce super festival au moins 2 fois par an :p Voici notre petit bilan de tous les concerts que nous avons vus cette année !
6 concerts pour moi, c’était je pense le bon équilibre. Toutes les dates et les horaires me convenaient parfaitement. Un petit regret peut-être par rapport aux lieux, j’ai l’impression d’avoir été plus surprise l’année dernière (mais surement parce que je j’en découvrait certains pour la première fois).
P.r2b à Est Imprim a été ma première bonne découverte. Malheureusement pour nous, nous avions un peu de retard et le concert à été très court. Le lieux était sympa et pas trop bondé donc concert agréable ! J’ai aimé la voix de la chanteuse, qui collait bien avec son look inspiration vintage (jean mom et Tshirt sérigraphie Keanu Reeves, je suis fan). Ce genre de voix qui fait penser aux grande chanteuses d’avant mais modernisée avec les instruments électroniques d’aujourd’hui. 3 musiciens l’accompagnaient donc un au saxophone. J’ai hâte qu’un album arrive, mais le groupe émerge tout juste donc, soyons patient 🙂
Le concert à la Tour 41 est celui que j’ai finalement le moins apprécié. La Tour 41 (musée d’art) est vraiment un lieu superbe mais la configuration est compliquée pour un concert. Quand on fait moins d’1m60 comme moi, on est vite coincée derrière une foule de grands quand on arrive pas assez en avance. J’ai finalement pu me caler derrière le groupe pour voir le concert mais le son n’était par conséquent pas optimal. Concernant la musique c’est toujours une question de goût mais j’ai trouvé les 2 propositions assez déséquilibrées : Shannon Lay, seule avec sa guitare, voix magnifique et chanson très douces (peut être même un peu trop douce pour un vendredi soir !) et Mikal Cronin, groupe de rock un peu méchant qui nous a fait regretté d’avoir zappé de prendre des bouchons d’oreille !
Samedi, on a découvert l’univers du Belge de Carotte Quantique, une sacrée expérience plus qu’un concert en soi ! Les familles étaient au rendez-vous pour admirer les fabrications farfelues de ce génie de la musique-légume ! Il fabrique des flûtes carottes avec une facilité déconcertante ^^ Le concert va crescendo puisqu’il termine avec des morceaux très élaboré en enregistrant plusieurs instruments à la suite : flûte-carotte, percussion-courge, caisse claire – patate douce, maracas-oignons, platine-pomme, sifflet-endive, bref, il a de la suite dans les idées 😉 En plus de ça il est drôle et à amusé tout le monde. Pour les plus bricoleurs d’entre vous, il fournit même la recette de sa flûte carotte !
Pas très loin, on a enchaîné avec Mottron dans la toute petite salle de l’Accent à Montbéliard. La salle accueille moins d’une centaine de place donc l’ambiance était plutôt intimiste. J’ai eu un peu peur en entendant l’intro au clavier, mais dès qu’il a commencé à chanter, j’ai halluciné. Sa voix me fait penser à celle du chanteur de A Perfect Circle, que j’écoute beaucoup en ce moment (mais c’est plus flagrant en live qu’en écoute sur le net !). L’équilibre entre le chant et l’electro au clavier était juste bien. J’ai vraiment adoré ce concert, bien que très court !
Pour bien finir la journée, Gabriel Auguste dans la salle de spectacle des Bains Douches que j’aime beaucoup. Je n’ai pas accroché sur la musique, bien qu’entraînante, ce n’est pas du tout ce que j’imaginais. C’est un genre de musique que j’ai du mal a définir mais qui me fait penser à de la pop vintage, le genre de musique où nos parents auraient pu danser dans des boom improvisées voyez ? ^^ Je vous laisse vous faire votre propre avis et dodeliner du chef sur les titres du groupe trouvables sur Youtube.
Dernier concert le dimanche midi dans les locaux de l’entreprise Lettres & Images d’Etupes, plutôt bien adaptés pour ce genre de presta. Mezerg est vraiment un génie de la musique ! Je n’imagine pas ce qu’il ferait si il avait un bras ou une jambe de plus tellement il est polyvalent. Avec ses claviers et sa drôle de machine de l’espace (pardonnez ma non culture musicale), il nous en a mis plein la tronche tout le long. Impossible de ne pas danser sur ses titres, et de rire à ses transitions ! Un super concert de clôture ! Hâte qu’il sorte lui aussi son album 🙂 ( écoutez celle-la pour voir puis perdez vous sur son YouTube)
Génériq a encore offert de belles prestations, de belles découvertes tout en simplicité et intimité et c’est ça que j’aime dans ce festival. Pas de prises de tête, on a l’impression de faire une balade musicale entre amis, sans se prendre la tête. Le fait que les concerts soient pour la plupart gratuit offre une possibilité à plus de monde de venir et franchement, j’ai adoré voir de nouvelles têtes, une autre population car pour baigner dans les salles de concert ou univers culturels de l’aire urbaine, on voit souvent les mêmes personnes et ça fait du bien de découvrir d’autres personnes.
Alors je vais attaquer par le bémol majeur pour moi de cette édition car mon bilan va en découler : deux concerts le même soir, c’est pas possible Génériq !! Trop dur de faire un choix et même quand on avait prévu de faire les deux, ben c’était pas possible car complètement happé par le premier, dur de partir faire le second… Du coup,je ne pourrais pas vous parler de la soirée au Jungle ni de celle à Via Danse mais ça, c’est parce que j’avais eu une journée de travail plus chargée que prévue.
Alors le bilan !
DI#ES à l’institut de formation des métiers de la santé. J’adore les concerts à l’heure de midi, je sais pas pourquoi mais ça mets une bien bonne humeur pour le reste de la journée et là, être dans cet endroit faisait frétillait l’infirmière que je suis :p Et franchement, j’aurais adoré avoir ça dans mon école d’infirmière, les étudiants devaient être trop contents ! J’ai adoré l’univers de ce jeune rappeur qui mêle autant le texte et flow du rap mêlé aux sonorités plus africaine et dansante. Le mélange était vraiment chouette et une belle énergie se dégageait de lui.
Alcest + Birds in Row au Moloco, je ne parlerais que de ces deux groupes car on est arrivé après le premier concert. Alors ce n’est absolument pas ma tasse de thé comme genre musical mais comme on dit, faut sortir de sa zone musicale et j’avoue que le midi David du Moloco m’avait tellement bien vendu Alcest que je me suis dit « allons y » ! Et bien non, ça ne le fait toujours pas mais on est quand même resté jusqu’au bout et comme la soirée au Jungle était en même temps (j’étais persuadée que c’était un peu en décalé)….
Le vendredi était la soirée que j’attendais et j’espérais vraiment pouvoir profiter des deux soirées; Inspector Cluzo commençant à 20h30 et Otoboke Beaver (les japonaises survoltées de la soirée à la Poudrière) à 21h et je pensais vraiment qu’elles seraient en fin de soirée, je m’étais dit que j’aurais le temps. Mais noooooooon. Elles ont commencé à 21h30 et les rockers gascons ont attaqué un peu en retard, ajoutez à ça la route (d’ailleurs y’a les jumelles sur l’autoroute à 21h20, je l’ai appris à mes dépens ^^)…. Bref, je n’ai vu que 20 min du concert acoustique de Inspector Cluzo et c’était … wahou ! Magnifique moment dans l’incroyable église d’Audincourt (il faut absolument que j’y retourne de jour voir les vitraux de Fernand Léger). C’était beau, intime, poétique, les lumières rendaient le moment presque pieux. Et changement d’ambiance en arrivant au show d’Otoboke Beaver, 4 japonaises au rock explosif ! Un mélange de sons électriques et parfois on se serait cru dans un manga avec des sons beaucoup plus enfantins, j’ai adoré et je sais pas pourquoi, mais je les verrais bien aux Eurocks cette année !
Samedi je n’ai pu faire que Flaur le soir à la Poudrière, mon état de fatigue ne me permettant pas plus ! Mais j ‘ai découvert un jeune artiste prometteur, il m’a rappelé Petit Biscuit parfois et une belle présence sur scène. Une électro toute douce mais qui a su faire danser le public ce soir là.
Et dimanche , ah dimanche ! Peut etre LA date que j’attendais de tout le festival. Celle que je n’aurais loupé pour rien au monde : Victor Solf au piano dans la salle d’honneur de la mairie de Belfort. Un moment hors du temps, magique, intime, entre l’artiste et nous. Dès qu’il a commencé à chanter,je crois que tout le monde a arrêté de respirer, fermer les yeux et admirer le moment présent. D’une générosité incroyable, il a pris le temps entre chaque morceau de nous expliquer la genèse de celui ci avec un sourire inégalable et nous a même fait profiter de titres uniques. C’était parfait.
Un bilan positif, de belles découvertes, de beaux moments musicaux, encore une fois félicitations à toute l’équipe du festival, pour toutes ces belles découvertes autant musicales que des lieux trouvés pour les faire jouer, à chaque fois ça matche !
Pour ceux qui n’ont pas instagram, voici la compil de nos stories en vidéo pour le résumé complet de notre festival !
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