GeNeRiQ 2019 : notre bilan post concerts !

L’édition 2019 du festival GeNeRiQ vient de se terminer notre concerthon (concert-marathon) vient de se clôturer par la même occasion. Je crois que ni Lucie ni moi n’avions fait autant de concerts en si peu de temps (les Eurocks, ça ne compte pas !)

Et ce qu’on pourra retenir, c’est qu’encore une fois, le festival ne déroge pas à sa règle : être le festival des tumultes musicaux, générateur de découvertes en tous genres, de lieux insolites, de belles rencontres humaines.

La Poudrière de Belfort et le Moloco d’Audincourt nous ont confié la mission de couvrir TOUS les concerts pour vous, chère communauté ! Nous nous avions réparti les rendez-vous en fonction de nos goûts musicaux et envies de découvrir tels ou tels artistes.

Voici nos bilans !

Le plus simple pour faire le bilan est de reprendre concert par concert :

  • Jeudi soir au Moloco fut la soirée de C4dil114c (prononcer Cadillac) : membre de Stupéflip, ce fut un concert hors du commun, un ovni sur scène et une énergie folle !! Pas forcément mon style mais j’ai passé un bon moment. Mais déception que la soirée fut rapatriée au Moloco alors qu’elle était prévue au temple St Georges…
  • Vendredi soir, toujours au Moloco : une soirée où tous les styles musicaux se mêlaient : je n’ai pas pu assister à Gus Dapperton et Organ mug (merci le resto qui met trois plombes à te servir…) mais je venais surtout pour Anna Calvi et Delgres. La première est juste une tueuse : magnifique, une voix hallucinante et une virtuose de la guitare électrique. Elle était en solo et même si c’était chouette, j’aurais préféré la voir avec son groupe, ça doit être énorme ! La grosse claque de GeNeRiQ pour moi fut le groupe Delgres, je voulais les voir et je n’ai pas été déçue. Une magnifique énergie, une bienveillance et des mélodies qui mettent un peu de soleil dans la grisaille hivernale ! Et pour l’anecdote, le soir même, ils étaient nominés aux victoires de la musique (qu’ils n’ont pas remportés 🙁 ) mais ont quand même tenu à honorer leur présence ici !!
  • Samedi soir : soirée rock à la Poudrière !  A la maison, on a pu sentir de la sueur, de la bière, des chanteurs qui slamaient ou qui chantaient sur le bar, c’était assez fou et surtout grâce à Hubert Lenoir, jeune prodige québécois qui a quand même ramené 7 musiciens sur scène ! Une énergie incroyable et une folie comme on les aime ! J’attendais pas mal MMNQNS et j’avoue avoir été un peu déçue, rien de bien nouveau mais la fin du set fut sympa !
  • Le dimanche fut montbéliardais avec mon meilleur moment du festival : le concert de cors des Alpes au temple St Georges (j’étais contente du coup car c’était initialement prévu sur le parvis de l’hôtel de ville mais la pluie en avait décidé autrement). C’était incroyable de voir de tels instrument (c’est immeeeense), une belle cohésion des musiciens, on a pu avoir un p’tit cours ludique sur cet instrument et c’était super chouette d’entendre du Depeche Mode par des cors des Alpes ! Et c’était à l’image de GéNeRiQ ce moment : une découverte dans un lieu incroyable, et des personnes de tous bords, qu’on aurait peut être pas croisé autrement !

Ah si ! Suivez aussi Johan PapaConstantino, mon ptit doigt me dit que cet ovni devrait faire parler de lui 😉

Johan Papaconstantino au musée de la Citadelle – @Etienne Kopp

 

Même constat pour ma part : dans l’ensemble, beaucoup de nouvelles découvertes ! Mon programme était plutôt axé musique du monde et j’ai beaucoup voyagé pendant cette édition du festival !

  • Faraj Suleiman dans le hall de l’hôpital : C’est assez étrange de se rendre dans un hôpital pour voir un concert il faut bien l’avouer. On se mêle entre visiteurs et patient dans un lieu de passage, très joli au demeurant. Question musique, le piano solo ce n’est pas vraiment mon truc. Bien qu’il soit doué et que les sonorités orientales apportent de l’originalité, j’ai eu du mal à accrocher.
  • Brooke Bentham au Vieux garage café : J’ai aimé et le lieu se prêtait merveilleusement bien à la musique de cette artiste. Une folk douce en guitare-voix, vraiment sympa. Malheureusement ma fatigue et le caractère peu punchy de la musique m’ont fait écourter le concert.
  • Johan Papaconstantino au musée d’histoire : Un plaisir déjà de revoir ce musée que beaucoup de visiteurs n’avaient pas revu depuis leur enfance. C’était vraiment sympa de pouvoir mêler concert et visite du musée ! La zone de concert était assez petite mais il faut bien dire que j’ai carrément adoré l’univers de ce mec là. Une musique incomparable à d’autres artistes, mi electro, mi funk orientale, avec un faux air de flemmardise. Je suis dégoûtée qu’il n’ait que 2 titres spotify, vivement un album plus étoffé !
Brooke Bentham au vieux garage café – @Etienne Kopp
Faraj Suleiman à l’Hôpital Nord FC – @Etienne Kopp
  • Kel Assouf à la tour 41 : Là encore c’est une chance de découvrir ce lieu en avant première avant sa réouverture prochaine au public. Encore une fois, aussi, le lieu était un peu exiguë et on s’est retrouvés derrière les musiciens et les enceintes. Mais pas grave, on a TROP KIFFE ! Le chanteur chante en tamasheq (langue touareg) et gère la guitare électrique, accompagné d’un clavier et d’une batterie. c’est dynamique, dansant, et le sourire du chanteur est un véritable soleil. Un des meilleurs moments du festival !
Kel Assouf à la Tour 41 @Etienne Kopp
  • Le cor des Alpes un dimanche matin, suite à une grosse soirée la veille, je vous avoue que ça pique un peu. On a vraiment lutté pour sortir du lit et je crois qu’on a pas tellement profité, car il faisait froid et le vent soufflait fort. D’autant que mes références musicales limitées ne m’ont pas permise de reconnaître les reprises. #inculte
  • J’attendais de voir Ann O’aro avec impatience et je n’ai pas été déçue. J’ai ainsi découvert le maloya, musique typique de Réunion, avec un chant créole engagé. La chanteuse et accompagnée d’un trombone et de percussion. C’est frustrant de ne pas comprendre ce qu’elle raconte mais sa voix puissante et ses intonations suffisent à fiche la chair de poule. Même sans comprendre les paroles on ressent qu’elle ne parle pas de bisounours et de licornes… Un moment fort dans la belle salle des mariage de la mairie de Belfort !
Le Grand orchestre de Cors des Alpes à Belfort @Etienne Kopp
Ann O’aro à la mairie de Belfort @Etienne Kopp
  • Cherry on the cake, le final de mon GéNeRiQ, la création Batkovic x Reverend Beat man. J’avoue c’est le truc qui ne m’inspirait pas du tout, j’y suis allée à reculons. Eh bien, franchement, c’est la CLAQUE du festival ! Un moment totalement barré, un mélange de talents complètement fous ! Mario Batkovic est un accordéoniste qui te fait redécouvrir l’accordéon, c’est fou ce qu’on peut faire avec cet instrument, autre que de la guinguette ! 4 contrebassistes franc comtois et alsaciens s’ajoutent ensuite, pour une musique étonnante, comme des BO de films. Et enfin le reverend Beat man ! Ce mec a une voix sortie d’outre tombe !! Avec sa guitare electrique, et les autres musiciens, il a scotché tout le monde. Un concert fantastique et pour le coup, bien trop court !

 

Mario Batkovic et les contrebassistes au conservatoire Dutilleux @Etienne Kopp
Le révérend Beat man au conservatoire Dutilleux @Etienne Kopp

 

Encore merci à La Poudrière et Moloco pour leur confiance et ces invitations à la découverte musicale propre à GeNeRiQ.

A l’année prochaine !!

 

 

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